lundi 11 juillet 2016

N° 49 : DANS LA GRANDE ILE - mi-juillet 2016




ça peut expliquer pourquoi j'aime bien le chocolat ?


"chapelet" de saucisses à Madagascar!

"autre chapelet" de saucisses : un vrai rosaire !!!
Bonjour à chacune et chacun depuis Madagascar, la grande île (une fois et demi, la superficie de la France). Ce n’est pas étonnant qu’on y trouve différents climats.
-       En arrivant à la capitale, Antananarivo, j’ai trouvé qu’il faisait froid ! Ca s’explique  : On y est à 1400 mètres d’altitude !
-       A Mahajanga (côte Ouest) c’est la côte d’azur ! le soleil, la chaleur, la plage, les cocotiers….et les grosses crevettes, les crabes….


Crevette d'eau douce
un régal de crevettes énormes


coucher de soleil et baignade dans le canal du Mozambique
visite au "cirque rouge"
-       A Tamatave et Fénérive (côte Est), c’est la saison des pluies et la fraicheur supportable, entre les averses nombreuses !
Un pays de contrastes géographiques, démographiques, religieux et aussi économiques….avec une petite partie de gens riches et une grande majorité qui vit sous le seuil de pauvreté. Madagascar –avec toutes ses richesses- est classée comme l’un des pays les plus pauvres de la planète ! Un petit exemple : les taxis de la capitale, ce sont en grande majorité, des 2CV et des 4L…. Pour les amateurs de vieilles voitures, il y a de quoi de régaler en voyant circuler des vieilles « Dauphine », «Dyane », « Ondine », « 203 » « 4CV » etc… et tout cela à côté de grosses voitures neuves !
une belle Dauphine jaune !!
2CV et 4L = taxis de Antananarivo
Beaucoup de km parcourus en bus, pour rencontrer des jocistes, (qu’on appelle ici T.A.K.), et qui ne sont pas trop soutenus par des accompagnateurs, et encore moins par une équipe nationale inexistante ! Beaucoup de chantiers en perspectives pour relancer le mouvement, avec l’aide (entre autres) du mouvement des adultes Iray Aina (équivalent de l’ACO)

avec les membres de Iray Aina

T.A.K.  =  J.O.C.
Cette visite m’a permis aussi de rencontrer plusieurs communautés des Sœurs des sacrés cœurs de Jésus et de Marie (autrement dit : de « Mormaison » en Vendée) que je connais bien. J’ai y été accueilli avec beaucoup de joie, de part et d’autre…. Et j’ai même pu suivre sans problème, quelques matches de foot, pour l’Euro !


 avec les novices "de Mormaison"


avec Marie Ollande, Jean-Louis, et Alexise, à Mahajanga
avec Marie Ollande, et Alexise au Lac sacré
Comme j’avais un mois devant moi (entre la visite du Rwanda et celle au Burundi, j’en ai profité aussi pour aller faire « un petit saut » à l’Ile de la Réunion (pendant 5 -6 jours) et y retrouver des amis de longue date.


vue sur la mer, depuis la maison PHALARIS à "Bras Mouton"
Pépé Louis Phalaris (83 ans) bon pied, bon oeil !
et avec Mémé Jeannine
coucher de soleil. Vue depuis la maison Phalaris
le jour de la première communion d'Enzo
Enzo et ses parents, Olivier et Marie-Laure
les champs de canne à sucre, en bord de route. Cette culture va s'arrêter -fautes de subventions- dans les années à venir
vue sur Antananarivo
Hier, j’ai eu aussi la joie de participer à l’eucharistie dans un endroit extraordinaire, dans la communauté chrétienne qui s’est créée autour de l’œuvre du Père Pédro (Lazariste, Argentin d’origine). Ce dernier est bien connu médiatiquement (allez voir sur Internet)…et même en Vendée ! 
Avec le Père Pedro avant la messe


En hut sur la photo, Au flanc de la colline: le village du Père Pédro: "des maisons identiques pour un monde sans classe!"

début de la célébration avec au moins une centaine "d'enfants de choeur" !
Son action majeure : sortir les familles de la misère, en leur offrant du travail et un toit. C’est ainsi tout un village de plusieurs centaines de maisons qui a fleuri sur une colline désertique aux alentours de la capitale. Ecoles (du primaire à l’université) et services médicaux et culturels se sont alors greffés. L’église = un immense amphi en béton, recouvert sommairement d’un toit en tôle, et qui peut contenir environ 10 000 personnes. Comme tous les dimanches matin, il est comble ! Une grande majorité d’enfants. L’orchestre donne l’ambiance de fête. 


procession d'offrande avec les femmes
« Tu vois, me dit Pédro (en aparté pendant la messe), Nous accueillons dans le village jusqu’à 13 000 enfants.... Et ils sont presque tous scolarisés. Ici, nous rejoignons ceux qui sont oubliés par la société Malgache et aussi parfois par l’Eglise. Ce n’est pas une paroisse « comme les autres »….  Regarde ces femmes qui font la procession d’offrande, ce sont des femmes, qui –demain- chercheront dans les poubelles pour chercher de quoi manger ! Mais nous voulons les sortir de cette situation, en leur offrant du travail, même si c’est en cassant des cailloux dans la carrière, pour construire leurs maisons. Ce que voulons, c’est leur redonner leur dignité. La plupart des gens que tu vois là, ils ne sont pas là d’abord parce qu’ils sont croyants, mais parce qu’on leur a redonné la joie de vivre, d’avoir un travail, d’avoir un toit, une espérance… et ils sont contents de passer le dimanche matin avec nous et de chanter et de prier. »


A la fin de la messe, chorégraphies aux couleurs du pays (Blanc, rouge, vert)
Au moment de la communion j’ai remarqué à quel point, les personnes (enfants, jeunes ou adultes) étaient habillées simplement. Pas de vêtements neufs  ou luxueux…mais que des habits venant des friperies (comme on dit)… Je me suis dis que Jésus devait être content de rejoindre les plus pauvres !
A la fin de la messe, on continue, sur place, par des chorégraphies (avec les enfants et les jeunes)…avec des chants empruntés à d’autres tendances ecclésiales… C’est la communion, c’est la fête ! « Cà pourrait durer encore pendant une heure, me dit encore le Père Pédro, mais j’ai un rendez-vous pour parler à des parlementaires Français, alors on va en rester là pour aujourd’hui (en tout, célé+chorégraphies, ça a duré quand même 2h 30 !). Les dimanches où je ne suis pas là, ce sont mes confrères Lazaristes qui célèbrent, et le déroulement est le même ! Les gens sont heureux d’être là ! »


une Maki (lémurien) femelle et son petit

ils aiment bien jouer et tirer les cheveux des visiteurs !
VU DANS LA PRESSE LOCALE ….. à Madagascar :

Après l'attentat du dimanche 26 juin (jour de la fête nationale) , qui a fait au moins trois morts et 91 blessés dans le stade de Mahamasina à Antananarivo, le président Hery Rajaonarimampianina a tout de suite évoqué la piste politique. Dans un premier temps, l'arrestation de deux personnes a été évoquée, avant d'être démentie. Est-ce un acte politique ? Contre qui ? Par qui ? Le point sur l'enquête.


charrette de transport avec roues en bois 
Les premiers éléments de l’enquête ont clairement fait apparaître qu’il s’agit d’un « acte criminel » volontaire et prémédité, selon un communiqué publié par le gouvernement malgache ce lundi 27 juin au soir à l'issu d'un conseil ministériel extraordinaire. La procureure de la République confirme également que plusieurs perquisitions ont eu lieu, mais sans en dire plus pour l’instant, afin de préserver le secret de l’enquête.
Source : RFI
vue sur la lagune en arrivant à l'île Maurice
…ET sur MALI-JET :

Le trafic de drogue dans les pays sahéliens, dont le Mali, est un fléau qui ne cesse de proliférer et qui constitue une menace importante pour la paix, la sécurité ainsi que le développement du pays.


essai de conduite sur un pousse pousse

dans le pousse pousse avec Maurice

en famille chez Mauricia
Les Nations unies célèbraient, dimanche 26 juin, la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues. Le Mali et l’Afrique de l’Ouest, à mi-chemin sur l’axe majeur du trafic de drogue : entre l’Amérique Latine qui produit et l’Europe qui consomme, sont devenues une plaque tournante du trafic de drogue international.
La porosité des frontières maliennes, la corruption et la faiblesse du gouvernement à contrôler efficacement le territoire, ont permis aux trafiquants de se développer et de faire transiter, via des voix clandestines, les stupéfiants et en particulier la cocaïne. « Nous avons acquis des preuves que deux flux de drogues illicites, l’héroïne dans l’Est de l’Afrique et la cocaïne dans l’Ouest, se rejoignent désormais dans le Sahara, empruntant de nouveaux itinéraires à travers le Tchad, le Niger et le Mali », affirmait, déjà, en 2010, Antonio Maria Costa, l’ancien directeur exécutif de l’ONUDC (Office des Nations unies contre la drogue et le crime).
Ce trafic entre les pays de l’Afrique de l’Ouest et les villes européennes, est estimé à plus de 50 tonnes annuelles, pour la cocaïne, et sa revente en Europe génèrerait environ 2 milliards de dollars par an. De plus en plus, la drogue tend à être consommée sur le territoire de transit. La stratégie des trafiquants pour développer ce marché emergeant est de pratiquer des prix très bas pour « accrocher » cette nouvelle clientèle au produit.
Malgré un accroissement notable des saisies de drogue, le trafic est en perpétuelle augmentation, car beaucoup des pays manquent de moyens pour endiguer le problème. L’instabilité politique qui règne dans une partie des pays d’Afrique Subsaharienne pérénnise aussi cette situation. Selon l’ONU, une partie des bénéfices engendrés par le trafic de stupéfiant en Afrique de l’Ouest financerait des activités criminelles, les réseaux de recrutement djihadistes et la sphère politique et judiciaire. Ces liaisons, sulfureuses, entre le monde du narco-trafic et celui de la politique ou du judiciaire ont un impact dévastateur sur la gouvernance et l’État de droit, dans ces pays.
Source: Journaldumali


A table avec l'évêque de Fénérive
formation avec les jocistes de Fénérive
rencontre des responsables d'équipe à Fénérive
 transport de paniers de bananes et de Litchies
Acrobatique transport de meubles !
vendeuses de Litchis
Litchis à l'étalage
transport de marmites sur le port de Mopti