mercredi 30 avril 2014

N° 27 LE TEMPS DES GLACES !




fabrication de glaces ??? ou de peinture ??
-          La nouveauté depuis la dernière page de blog, c’est la montée en puissance du thermomètre !  Nous sommes régulièrement au-dessus de 40 degrés tous les jours. Le ventilateurs et les frigos tournent à plein régime (pour ceux qui ont du courant, bien sûr !). Les vendeurs de boissons sont dans leur « mois de pointe ! » … et la vie marche au ralenti ! Moi, je me suis lancé dans la fabrication de « glaces à la mangue » !
mes PREMIERES GLACES...... Enfin, .......je veux dire " celles que je fabrique!!"
-          Nous venons de vivre de belles fêtes de Pâques, avec beaucoup d’ambiance, beaucoup de baptêmes d’adultes. Pour ma part, j’ai célébré de baptême de Madeleine (20 ans), de Rita (28 ans) et d’Adèle (71 ans). Comme quoi, y a pas d’âge pour être baptisé !!!
Rita et Madeleine.... et Adèle (assise à coté de sa fille)

 




baptême d'Adèle - 71 ans-

remise de la lumière : une bougie fabrication-maison dans un gobelet à bière !
-          Mais avant de fêter Pâques, j’ai passé deux bonnes  semaines à « conduire un chantier » de rénovation et de restauration du bâtiment église de Mopti. Un chantier qui va nous tenir sans doute jusqu’à Noël  (si nous trouvons l’argent nécessaire pour cela). Chaque jour, en tenue de travail, en train de conduire une équipe de bénévoles, et assurer leur nourriture et surtout boissons. Mais en quinze jours, et en accumulant plus de 540 heures de bénévolat + le travail des professionnels, nous avons déjà bien changé l’aspect intérieur du bâtiment.
travail en "toute" sécurité !?


    le service Thé pendant le travail: une tradition à respecter !   
travaux finis !
-          EVENEMENT : Le MMTC (Mouvement des travailleurs Croyants – équipe de Mopti)  a décidé de soutenir le travail de  J-Pierre, en lui finançant une charrette (photo ci-jointe) ! EXPLICATION : Jean-Pierre est éboueur. Il va dans les maisons, pour vider les « fosses à ordures en tout genre » (des WC, à toutes les eaux usées) : un travail des plus ingrats et très mal payé. Pour faire ce travail, il lui faut une charrette équipée d’un bidon. Comme il n’a pas cet outil, il le loue 7 500 cfa par mois….alors que cet engin coute 75 000 cfa. Ca veut dire qu’en dix mois, notre Jean-Pierre a payé le prix de sa charrette. Et cela fait 10 ans que notre homme –qui n’est jamais allé à l’école- fait ce travail ! Ca veut dire qu’il a payé une douzaine de charrette en location…..sans en avoir aucune pour lui !  L’équipe MMTC dont il fait partie, a réfléchi  son problème, et  a décidé de lui acheter une  charrette qu’il va payer en un an et qui sera  SA charrette.
Jean-Pierre et la charrette... qui sera la sienne !
VU DANS LA PRESSE MALIENNE :
Le Mali est arrêté. Le climat social et économique est tendu. La réalité à Bamako se traduit par le blocage de l’activité économique à tous les niveaux. Du grand marché à un atelier de soudure au quartier de l’Hippodrome, le constat est presque le même : la morosité. D’où la colère des Maliens qui expriment leur grosse déception au sujet de la gouvernance actuelle du pays. Reportage.
Dans cette détresse générale, des doigts accusateurs sont pointés sur le régime en place qui, dit-on, avait égrené des promesses à l’adresse des populations. Or, après sept mois d’exercice du pouvoir, « Rien ne se fait concrètement» pour tourner la page sombre du coup d’Etat avec son cortège de malheur. Aucune catégorie socioprofessionnelle n’est épargnée, à en croire Seydou Mallé. Cet enseignant à la retraite, devenu commerçant, estime, en effet, que les préoccupations du président Ibrahim Boubacar Keïta se résument au bien être de sa personne, de sa famille et de ses amis. Pourtant, Ibrahim prétendait n’être aucunement lié à aucun club. Au dire de l’enseignant, «  Le Mali d’abord est devenu Ma famille d’abord. Le combat contre la corruption, annoncé pendant la campagne, n’a été qu’un coup d’épée dans l’eau, avec des enquêtes judiciaires qui tâtonnent à cause de la cacophonie entre les magistrats et le département de tutelle ». Aussi, IBK était perçu comme le seul capable de gérer la crise du nord. « On se rappelle, encore, de sa déclaration : moi IBK Président de la République, aucun bandit ne marchera sur le Mali». Et quant est-il aujourd’hui ? S’interroge le vieux.
».
Du côté des transporteurs, l’ambiance n’est pas à la fête. Nombreux sont-ils à penser que leur situation actuelle est plus ou moins la copie de celle qui prévalait en 2012. Dans ce milieu, on avait applaudi des deux mains l’élection du président, en se disait, avoir trouvé le leader idéal et soucieux des aspirations de son peuple. Mais aujourd’hui la réalité oblige les uns et les autres à apprécier, à sa juste valeur, les faits de l’homme. Boubacar Coulibaly, chauffeur de taxi, ne s’explique pas la persistance de la crise qu’il avait, pourtant, arrangé dans ses mauvais souvenirs dès l’accession de son idole au pouvoir (IBK). « Avec ses idées novatrices, il avait laissé planer l’idée d’une rupture. Mais personnellement, je ne sens pas le changement. La morosité qui prévaut actuellement sur le marché n’est autre que le reflet de l’état de pauvreté des clients » dit-il. Ce n’est pas les soudeurs qui infirment les propos du Taximan. En effet, Amadou Traoré, que nous avons rencontré dans son atelier au quartier de l’Hippodrome, estime qu’il est temps de rappeler aux autorités que « redonner au Mali sa fierté d’antan passe par la relance économique ».
De façon globale, un malaise général s’installe à Bamako. Et si « le capitaine du bateau Mali » ne change pas de méthodes, ce malaise pourrait prendre une autre allure.
Issa B Dembélé                       Source: L'Aube 

surpris en train de défoncer le tronc au fond de l'église (dont on a perdu la clé depuis longtemps!)





















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