vendeur de café pour le petit déj' au Bénin |
Bonjour à chacune et chacun
Cours de géographie ! Vous avez le droit d’utiliser une
carte d’Afrique !
jocistes, préparées pour une danse traditionnelle de l'Ouest du Cameroun |
Depuis le dernier blog:
DES
VOYAGES : depuis le dernier
Blog, j’ai visité:
- + la JOC du BENIN
(en allant sur 2 villes : Cotonou et Abomey)
- + la JOC du
CAMEROUN (en voyageant entre Yaoundé, capitale politique, et Douala, capitale
économique)
- + la JOC du Congo
Brazza (en visitant –là aussi- les deux capitales : Brazzaville et Pointe
Noire)
- + me voilà
maintenant en REPUBLIQUE CENTRA AFRICAINE, plus exactement à Bangui. Je ne vais
pas trop sortir de la ville, par mesure de prudence. On vient d’annoncer les
résultats de la présidentielle. Mais apparemment les résultats sont acceptés
sereinement. Tout le monde dit que « depuis la visite du Pape François, il
y a un bon mois, la violence a beaucoup diminué ! »
photo de famille, après une formation des jocistes à Abomey (Bénin) |
-
Un POINT COMMUN entre tous ces pays : on y parle beaucoup
d’élections (passées ou surtout à venir !) et dans un climat souvent
tendu !
DES
RENCONTRES : Jean-Baptiste BERAUD : une heureuse
surprise à Yaoundé (capitale du Cameroun) ! Nous étions en visite chez les
Salésiens, pour y rencontrer un certain José-Maria (Espagnol) qu’on m’avait
signalé lors de mon passage en Guinée…. On nous invite pour le repas… et voilà
qu’à table, nous trouvons un vieux de chez les vieux : il a en effet 93
ans, mais « a toute sa tête » et monte encore les escaliers,
seul ! La JOC ? mais il la connait : cela a été toute sa
vie !
-
Il a été aumônier
JOC, dans sa jeunesse, quand il était à Toulouse ! (il est Français)
-
Il a bien connu
le Père Guérin et aussi Cardijn (le fondateur de la JOC en Belgique) et faisait
même partie de la délégation des Français, pour la sépulture de ce dernier.
-
Puis il est parti
au Chili, (au temps de la dictature de Pinochet). Il y était aumônier JOC, mais
il était aussi le correspondant clandestin du journal « la croix ».
Il a été emprisonné, torturé plusieurs fois. Il y a toujours accompagné la JOC.
Et il a écrit un livre « des chrétiens face à la dictature » qu’il
nous a gracieusement offert. Et il a tenu à nous ouvrir un de ses nombreux
classeurs avec des documents d’archives. Un trésor pour la JOC !
-
Arrivé au
Cameroun depuis 20 ans, dans le cadre de sa formation de journaliste, pour
aider les jeunes journalistes à réfléchir à leur métier….
-
Notre rencontre a
été tellement chargée d’émotions fortes, En tous les cas, on lui a souhaité
encore beaucoup d’émotions, pour le reste de sa vie !
avec Jean-Baptiste BERAUD , un "ancien de la JOC en France et au Chili" et maintenant au Cameroun |
au bord de la mer, à Cotonou |
devant la cabane qui sert de local JOC à Douala |
UNE VISITE-PELERINAGE : KINKALA : Une petite ville à 80 km de
Brazza. Un paysage qui ressemble au Massif central…la verdure, la tranquillité,
les rivières…. Le nom de cette ville résonne dans mon esprit et mon cœur, car
j’en ai souvent entendu parler par notre regrettée sœur Christiane VENDE
(décédée en mai dernier à Mormaison). C’est de là, qu’elle a quitté
définitivement le Mali, alors qu’elle était maitresse des novices. Depuis son
départ, les novices sont parties en formation à Madagascar, le noviciat est
vide et attend dans le silence et l’espérance. Trois religieuses Malgaches
(Pierrette, Thérèse et Francine) assurent la permanence et la maintenance de la
maison, du jardin, et du poulailler…. J’ai vécu
avec elles, un temps (trop court) d’intenses échanges sur leur vie, le
souvenir de Christiane, l’avenir de la congrégation, la vie de l’Eglise
Congolaise, etc… Merci Christiane !
Avec Thérèse, Pierrette et Francine, les soeurs de Kinkala |
VU DANS LA PRESSE :
UNE
LETTRE DES EVEQUES A L’OCCASION DU CARËME :
Chers concitoyennes,
chers concitoyens,
C’est avec une grande espérance et une grande
confiance en l’Amour miséricordieux de Dieu que nous vous adressons ce message
au début du carême. Que la bénédiction du Tout-Puissant descende sur nos
personnes, nos familles, nos communautés et sur l’ensemble de notre cher pays,
le Mali !
En ce temps favorable à la prière, au jeûne,
au partage, au pardon et à la conversion qu’est le saint temps du carême, il
nous plait d’inviter l’ensemble du peuple de Dieu et tous nos compatriotes à
entendre ces appels à la Miséricorde et à la Réconciliation pour reconstruire
notre pays, meurtri par quatre années de crise profonde. C’est pourquoi nous
voulons attirer l’attention de tous et de chacun sur la situation actuelle du
pays afin qu’au-delà de la prise de conscience et de la prière, nous œuvrions
concrètement pour le changement tant souhaité et attendu par tous.
1. De l’insécurité
Chers compatriotes,
L’insécurité est devenue par la force des
choses notre premier souci. Depuis janvier 2012, combien de Maliens n’ont-ils
pas été touchés d’une manière ou d’une autre par cette situation ? Nous
avons en mémoire les attentats subis au courant de l’année 2015
contre le restaurant la Terrasse à Bamako, contre l’hôtel Byblos à Sévaréet
l’Hôtel Radisson Blu à Bamako. Au-delà de ces attentats spectaculaires au cours
desquels militaires et civils ont perdu la vie, c’est la vie quotidienne de
milliers de nos compatriotes qui est perturbée, empêchés qu’ils sont de
cultiver leurs champs, de faire leur commerce, de voyager en toute quiétude,
etc.
célébration dans un décor de théatre, dans une église de Buéa (ouest -Cameroun) |
1.1. L’Accord pour la Paix et la
Réconciliation :
Face à cette situation qui perdure et retarde
le développement économique et social du Mali, nous saluons la signature de
l’Accord pour la Paix et la Réconciliation et invitons tous les Maliens à
soutenir cet Accord et le processus de mise en œuvre qui en découle. La
recherche de la paix par la réconciliation est un processus irréversible et
indispensable. Il faut espérer qu’avec la mise en œuvre sincère de cet accord
reviendront la sécurité et la quiétude que nous appelons de tous nos vœux.
1.2. Appel à la non-violence :
Au nom du respect de la vie et au nom du Dieu
Clément et Miséricordieux que nous adorons tous, musulmans et chrétiens, nous
invitons tous les croyants au Dieu Unique ainsi que les autres à utiliser les
armes de la non-violence et du dialogue. La violence ne sert aucun noble
intérêt. Même le pouvoir obtenu par ce moyen est éphémère et finit dans les
mêmes conditions (cf. Mt 26, 52). Le carême est un temps de conversion ;
qu’il soit mis à profit pour nous aider à revenir à Dieu.
2. Du mal de la corruption
Pourquoi cette course effrénée pour l’argent,
pour les richesses matérielles ? Dans notre lettre pastorale intitulée« Eduquer
à l’accueil de l’autre pour bâtir la paix » (1995), nous faisions
déjà le constat suivant :« la plaie la plus grave dans le Mali
d’aujourd’hui est sans doute la corruption. Qu’est devenu l’idéal du « ko
ka djè » qui avait redonné tant d’espoir à nos populations
laborieuses ? ». Cette plaie décriée est toujours là, mal soignée
ou même non soignée.
Chacun veut l’argent à tout prix et tout de
suite. Dans sa lettre à Timothée, l’apôtre Paul met en garde contre l’amour de
l’argent qui « est la racine de tous les maux » (1Tm
6, 10). Prenons garde à ne pas laisser l’argent et les richesses nous dicter
leurs lois et à ne pas en être les esclaves. Ce danger menace aujourd’hui
beaucoup d’entre nous. Il ya aujourd’hui dans notre pays comme une boulimie
pour l’argent qui corrompt et pourrit tout.
Certains ont le pouvoir de s’octroyer
légalement de faramineux avantages et ne s’en privent pas, même au mépris des
droits des pauvres ; d’autres évoquent la modicité de leur salaire devant
les besoins et les devoirs auxquels ils ont à faire face pour considérer
détournement et corruption comme une nécessité. C’est pourquoi nous invitons
chaque Malien auchangement de mentalité car le phénomène a atteint toutes les
sphères de notre société. C’est une lutte de tous les jours que chacun doit
mener. Autorités politiques, administratives, religieuses, civiles, simples
citoyens, nous sommes tous interpellés.
Le redressement n’est possible que si nous
acceptons de changer nos habitudes au plus profond de nous-mêmes. Le carême est
le temps favorable à cela et la période que traverse notre pays nous y oblige,
si nous ne voulons pas retomber dans une autre crise. Et certains au
creux du désespoir n’hésitent pas à souhaiter encore une révolution violente !
La vérité nous rendra libres nous dit Jésus (Jn 8, 32) si nous acceptons de
marcher dans la lumière. Le psaume 48 nous rappelle que les richesses sont
trompeuses et peuvent nous mener à la déchéance éternelle. Que Dieu nous en
garde !
3. Du problème de l’emploi
Un des grands défis auxquels notre pays doit
faire face aujourd’hui est la question de l’emploi. Le chômage, surtout des
jeunes, est devenu un fléau. Nous devons mener ensemble la lutte contre ce
fléau qui est devenu un terreau fertile pour les marchands d’illusions. La
responsabilité première de cette situation incombe à l’Etat. Mais celle de tous
ceux qui peuvent aider l’Etat est également engagée. Il s’agit de sauver la
jeunesse afin que non seulement elle ne se laisse pas entrainer dans des
aventures sans lendemain mais surtout qu’elle puisse contribuer activement au
développement de la Nation.
La lutte contre le chômage appelle la
justice. « L’homme qu’il faut à la place qu’il faut », clamions-nous
à une certaine époque. Depuis plusieurs années, nous assistons plutôt à une
autre réalité. Les emplois sont distribués en fonction des appartenances
politiques, de l’appartenance à certaines organisations, des relations sociales
et autres raisons ‘subjectives’. Comment moderniser notre administration et la
rendre efficace dans ces conditions ? Comment ne pas mettre sur les routes
de l’océan des jeunes déçus de voir leur avenir bouché dans leur propre
pays ? La réconciliation, c’est être en paix avec sa conscience. Que Dieu
nous donne de nous réconcilier avec nous-mêmes et avec les autres dans la
justice !
La lutte contre le chômage passe aussi par
l’auto-emploi. Nous invitons les jeunes à prendre des initiatives, à risquer
« entreprendre » et affronter le monde des affaires, les petites
comme les grandes.
4. L’amour de la patrie
Chers compatriotes,
L’amour de la patrie doit nous pousser
aujourd’hui à lutter contre les fléaux que nous venons de citer et bien
d’autres : l’insécurité, la corruption, l’injustice, le chômage. Comment
pouvons-nous prétendre aimer le Mali si nous sommes acteurs ou complices de ces
situations ? Comment voulons-nous sortir de la crise profonde dans
laquelle est plongé le pays si nous continuons ces pratiques qui nous ont en
partie plongés dans cette crise ?
Bon et fructueux carême aux fidèles
chrétiens !
Bonne et heureuse année 2016 à tous nos
compatriotes.
LES EVEQUES DU MALI Source: Le republicain mali
manifestation (en musique) à Brazzaville pour le paiement des salaires - 42 ème jour de grève |
Ni le gouvernement ni les groupes armés n’ont intérêt à hâter le
processus de paix. Le premier n’a pas, à présent, les moyens d’outiller son
armé en vue d’un redéploiement sur l’ensemble des zones occupées. Les seconds
rançonnent le trafic de drogue, d’armes.
Gouvernement et groupes
armés du Septentrion malien ont réussi à rouler dans la farine la communauté
internationale. Qui a retenu la bonne foi des parties prenantes de l’Accord
d’Alger en dépit du blocage actuel constaté et la recrudescence des attaques
imputées aux islamistes armées ? Cependant, en ce monde blasé trop de
vérités essentielles passent sous silence.
\L’étrange situation de ni
guerre ni paix arrange tout le monde. Faute d’équipement adéquat et de
ressources financières, les Forces armées maliennes ne sont nullement en mesure
de se redéployer sur un territoire plus vaste que la France. Et faire perdre
beaucoup de plumes aux djihadistes.
En vérité, si le Septentrion malien continue d’éternuer
toute l’Afrique de l’Ouest va s’enrhumer. A titre d’exemple, les auteurs des
attaques de l’hôtel Splendide et du restaurant Cappuccino à Ouagadougou sont
venus du nord-Mali, d’après les premiers éléments d’enquête rendus publics.
Les terroristes, au nombre de six, ont semé sur leur passage la mort et
la désolation, comme à l’hôtel Radisson de Bamako le 20 novembre dernier.
Lancer de nos jours
des opérations de ratissage et détruire les infrastructures terroristes,
notamment les dépôts de carburant, de munitions et les camps d’entraînement
font appel à des interventions aériennes avec des appuis au sol, or nos Forces
armées ne disposent point d’aéronef.
Les groupes armés traînent
également des pieds. Puisque la mise en œuvre de l’Accord sonne plutôt la
fin des rançons tirées du trafic de drogue, d’armes et de marchandises
diverses, notamment la cigarette, dans les zones qu’ils contrôlent. Ou
souvent ils jouent les
intermédiaires contre rétribution pour la libération des otages occidentaux. Pour
tout dire, à moins de mettre un pistolet sur leur tempe, ils ne vont pas
emboucher rapidement la trompette du programme désarmement, démobilisation et
réinsertion.
Tous, gouvernement et
mouvements armés s’abritent derrière le blocage né de la représentativité au
Comité de suivi pour justifier le retard accusé dans la mise en œuvre de
l’Accord d’Alger signé à Bamako le 15 mai et 20 juin derniers.
Georges François
Traoré Source: L'Informateur
enseignes à connotation religieuse |
Sékou Tamboura Source: L'Aube
concours de danses traditionnelles (par les jocistes de Buéa) |
vidéo de danse traditionnelle, par Jocistes de Buéa (Ouest Cameroun) |
il manque une roue à l'arrière, mais ça roule quand même ! (photo de Brazza) |
Vu de Brazza, c'est le fleuve CONGO ....Mais vu de Kinshasa (en face), c'est le fleuve ZAIRE |
MERCI DE VOTRE FIDELITE et de VOTRE SOUTIEN !
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