livraisons de plats cuisinés |
et transport de chaises et fauteuils ! |
Cette page de blog a deux particularités :
1)
JE VOUS L’ECRIS A MON RETOUR DE MOPTI, où je viens de
passer une semaine : histoire de revoir le pays, d’y apporter une partie
de mes bagages, d’y saluer les amis, et de « leur demander la
route » (expression malienne, pour
demander « la permission de partir »….et dans le cas précis pour moi,
de partir en congés). J’ai été heureux d’y retrouver les amis (laïcs,
religieuses, et les collègues-prêtres). Avec eux, j’ai pu discuter « des
événements du Nord » : de la peur en cette journée du jeudi 10
janvier, du soulagement en apprenant que les Forces Françaises étaient déjà là,
de la ronde incessante des avions et hélicoptères sur un aéroport (celui de Sévaré) déserté depuis un an… La
ville est aujourd’hui sécurisée par la présence de l’armée Malienne et aussi
par un contingent Togolais, dans le cadre la MISMA, et qui devrait se
transfomer en force de l’ONU. Toujours côté militaire, tout le monde sait qu’un
millier de Français (au moins) vont rester sur le sol Malien, principalement à
Bamako et Gao.
Pour ce qui est de la vie ordinaire des Maliens, elle suit son cours ! Ici aussi, c’est la saison chaude… même un peu plus chaude qu’à Bamako, mais on supporte mieux, car il y a moins de pollution et la maison où je vis se trouve au bord du fleuve, et est ventilée naturellement « par le vent du large » et c’est vraiment agréable. Le point de vue est toujours aussi merveilleux (allez cliquer « Mopti » sur Internet, si vous ne me croyez pas !). Depuis décembre (mon dernier passage), le paysage a changé : le fleuve a baissé : au loin, on voit de grandes bandes de terre entre les deux fleuves Bani et Niger ; l’herbe y a poussé, les troupeaux sont là, nombreux ! Les petites pinasses se sont multipliées et chargent des tonnes de sacs de riz (l’aide alimentaire) apportés par camions entiers. Mais les gros bateaux restent à quai, car il n’y a pas assez de tiran d’eau pour eux. Ce fleuve majestueux a beau être très large, il n’est pas très profond ! Entre Mopti et Sévaré (10 kms), c’étaient des rizières… aujourd’hui, ce sont des terrains où les Bellas (peuple nomade) se sont installés dans des campements provisoires, et des travailleurs fabriquent des parpaings en terre, pour des constructions en banco.
mes voisins de bureau.... peureux.... |
et pas méchants, du tout ! |
Pour ce qui est de la vie ordinaire des Maliens, elle suit son cours ! Ici aussi, c’est la saison chaude… même un peu plus chaude qu’à Bamako, mais on supporte mieux, car il y a moins de pollution et la maison où je vis se trouve au bord du fleuve, et est ventilée naturellement « par le vent du large » et c’est vraiment agréable. Le point de vue est toujours aussi merveilleux (allez cliquer « Mopti » sur Internet, si vous ne me croyez pas !). Depuis décembre (mon dernier passage), le paysage a changé : le fleuve a baissé : au loin, on voit de grandes bandes de terre entre les deux fleuves Bani et Niger ; l’herbe y a poussé, les troupeaux sont là, nombreux ! Les petites pinasses se sont multipliées et chargent des tonnes de sacs de riz (l’aide alimentaire) apportés par camions entiers. Mais les gros bateaux restent à quai, car il n’y a pas assez de tiran d’eau pour eux. Ce fleuve majestueux a beau être très large, il n’est pas très profond ! Entre Mopti et Sévaré (10 kms), c’étaient des rizières… aujourd’hui, ce sont des terrains où les Bellas (peuple nomade) se sont installés dans des campements provisoires, et des travailleurs fabriquent des parpaings en terre, pour des constructions en banco.
deux photos prises au même endroit: RIZIERE (ci-dessus en octobre) et chantier de briques et campement (ci-dessous) en avril. |
J’ai pu aussi rencontrer la jeune équipe MMTC qui s’est
retrouvée à peu près régulièrement, depuis Janvier. J’ai pu aussi prendre
quelques contacts pour d’éventuels accompagnateurs d’équipes JOC, et rencontrer
aussi quelques jeunes (ou moins jeunes) travailleurs, pour des contacts à
suivre !
J’ai fait aussi une « cure de poissons », car
–comme chacun sait- le « meilleur poisson du Mali est celui de
Mopti ! »… la conséquence, c’est que je ne pouvais pas rentrer à
Bamako (où passe le même fleuve qu’à Mopti !!!) sans apporter du
poisson ! L’évêque m’a alors donné 8-10 kgs de poissons séchés (qui ont
embaumé ma valise pendant tout le voyage ! ) pour les remettre à des amis
communs. Le voyage s’est fait en deux temps :
-
Premier temps sans problème entre Mopti et Ségou, où
une communauté religieuse m’accueille volontiers. Cela m’a permis de me
reposer, et d’envoyer des mails.
-
Deuxième temps, un peu plus compliqué : 8 h dans
un car, en pleine chaleur pour faire 300 kms ! vu l’état de la route qui
est toujours en chantier, vu trois contrôles d’identité, (avec complication
pour les gens sans papier !), et vu une panne sérieuse dans le moteur qui
nous a stoppés sur le bord de la route pendant deux heures ! (cela nous a
permis d’admirer un imposant convoi de matériel militaire français, qui
revenait du nord : preuve, -s’il en était besoin- du désengagement réel
des forces Françaises !)
Me voilà donc, pour quelques jours à
Bamako, pour me reposer, pour à nouveau « demander la route », pour
la France, en préparant les valises !
2)
CETTE PAGE MALIENNE EST DONC LA DERNIERE avant de
rejoindre la France, et de rencontrer, peut-être, certains d’entre vous. Merci
de votre fidélité à me lire sur ce blog (à titre d’information : 4 388
pages ont été lues depuis octobre ). Comme prévu, je rentre donc « au
frais » en Europe. Je pense que ça va me faire du bien ! En effet je
me rends compte que je supporte plus diffcilement la grande chaleur qu’il y a
20 ans…. A cause du quoi ? du réchauffement de la planète ? du
vieillisement (le mien !) ? Pourtant les conditions se sont
améliorées, en particulier la climatisation dans chambre et bureau ! Mais
le problème c’est que tout cela ne marche pas quand il y a des coupures de
courant…et celles-ci sont de plus en plus nombreuses et plus longues ! Il
reste la clim’ dans la voiture…mais on ne vit pas dans une voiture ! Je
rentre donc, comme prévu, et pour une « période assez longue » diront
certains,… pour 3-4 mois ! Une manière de terminer cette « année
sabbatique non prévue ». Cela va être l’occasion surtout de faire quelques
examens de santé, que je n’ai pas pu faire avant de partir en octobre dernier,
et de refaire des examens (en espérant que j’aurai la moyenne,
partout !) avec quelques
spécialistes ! Ajoutez à cela, quelques
temps forts écclésiaux (comme Diaconia, ou rencontres de mouvements) , quelques
visites en famille ou amis, quelques randos à Gavarnie ou ailleurs, deux
semaines de vélo dans le Nord de la France, …. et il sera temps de refaire les
valises, pour repartir en Août.
Les moutons( sur le toit) tendent la patte , pour indiquer le changement de direction: "Paris, c'est par où?" |
Durant mon
séjour, il est toujours possible de me joindre par mail,
ou par téléphone
au 06 82 03 98 25 !
Bon été à chacune et chacun !
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