au Mali, tout se guérit ! |
Bonjour à toutes et à tous…. En vous
espérant dans un climat de sérénité et de paix !
Pour ma part, je peux vous assurer que
je vais bien,
.... même après être passé à Paris le lendemain de ce fameux vendredi 13
novembre,
....et après avoir séjourné à Bamako y compris le vendredi 20….
Décidément !
Ceci dit, il faut bien continuer à vivre
et ne pas céder à la généralisation de la peur !
Alors je continue la mission au service
de la CIJOC.
- = Après 2 semaines
et demie en Italie :
![]() |
remise de ma lettre de mission par Monicah |
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Rome : j’ai
travaillé avec Amélie et Monicah (permanentes CIJOC) et Jules Bénévole, pour vérifier les besoins des JOC d’Afrique et
pour mettre au point la tournée dans une dizaine de pays. Ce fut aussi pour
moi, l’occasion de « gouter » un peu ce qu’est la vie dans
cette maison, carrefour de l’international….. et de gouter aussi quelques
glaces !
avec l'équipe de la CIJOC |
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Venise : j’ai
pris un premier weekend de détente, en allant visiter Venise , avec des amis, pendant
2 jours. Une ville entièrement dédiée au tourisme…une ville sur l’eau , ça je
le savais….mais une ville qui est un véritable labyrinthe de ruelles, avec pas
moins de 240 petits (et quelques grands) ponts ! Il faut aimer la marche à
pieds !
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Brescia : j’ai
continué mon séjour dans le nord de l’Italie en allant à Brescia pour visiter
les responsables de la congrégation des « sœurs ouvrières » (qui sont
à Mopti) et retrouver quelques visages connus.
carrière de marbre dans la région de Brescia |
dans une communauté avec des novices |
avec une soeur du Burundi, devant les ruines romaines de Brescia |
Soeurs ouvrières ! |
visages reconnus |
Ce fut aussi pour moi l’occasion
de découvrir que ce pays était aussi le pays de Battista MONTINI qui est devenu
le pape Paul VI.
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Assise :
durant le second weekend, je suis parti en pèlerinage solitaire à Assise :
une belle occasion de méditer la spiritualité de St François, et de découvrir
le contexte de vie de ses premiers disciples.
première vue sur Assise |
l'intérieur de la grande basilique |
vue sur la grande basilique |
- = Passage en Vendée :
De retour de Rome, quelques jours en Vendée, pour vider et remplir des valises,
saluer les amis et la famille….. puis 2 jours en montagne dans les Pyrénées, et
j’ai pris le train Lourdes-¨Paris.
Mes voisins les plus proches allaient sur la capitale pour rejoindre un
parent gravement blessé la veille au soir au Bataclan. L’inquiétude se lisait
sur de nombreux visages… les nombreux coups de téléphone étaient suivis de
moment de silence et de tristesse et de gestes d’affection….. une ambiance
particulière. Une nuit à Paris et j’ai repris l’avion pour le Mali.
= Retour à Bamako :
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J’ai commencé par
m’installer à la cathédrale dans ma nouvelle chambre … petite mais climatisée. J’ai
pu y déposer quelques affaires que je retrouverai lors de mes brefs passages
dans la capitale (trois fois avant la mi-janvier, où je partirai pour une
grande tournée)
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Dans l’immédiat j’ai
préparé les deux premiers voyages au Burkina et en Guinée que je dois faire avant Noël….puis
je reviendrai vers le 20 décembre à Bamako pour faire une conférence-débat au grand séminaire de Bamako, sur les « mouvements
d’action catholique »
CI-DESSOUS QUELQUES ARTICLES
POUR VOUS MONTRER UN PEU LE VECU DES MALIENS
On me dira que la région de Mopti n’est pas la
seule région à risquer au Mali, car même à paris et à Bamako, les armes ont
failli avoir raison sur la raison des humains. Mais ce qu’il faut peut-être
noter, c’est le fait que Mopti soit une zone de repli des conflits du grand
Nord, Mopti offre un relief plus propice au développement de la nouvelle façon de
faire la guerre par des vrais « petits messieurs » à moto ou à pieds parmi
nous. Mopti est la région où on pense trop investir dans le développement sans
penser que ces investissements se sont transformés en villas à Bamako et dans
les autres villes du Mali parce que les gestionnaires de ces projets de
développement étaient des prédateurs, relais de la classe moyenne citadine qui
venaient puiser dans le milieu rural.
Alors nous proposons :
- Les populations de Mopti doivent veiller et
aider les forces en présence pour leur propre sécurité ;
- Un plan ‘’B’’ est toujours bon dans les
villes et villages en créant des brigades de veille ;
- Au Mali : la réhabilitation du génie
militaire pour la construction des ponts et barrages, routes, etc. pour le
développement local réel et non un développement local prédateur (non prévu
dans la nouvelle loi de programmation militaire du Mali) ;
- La MINUSMA : aller davantage vers la
valorisation des projets sociaux durables et l’emploi des jeunes ;
- Les hommes politiques au vrai sens du mot :
faire la politique pour réhabiliter les populations à la base (plus de 80% de
la population malienne) qui se révolteront un jour plus qu’aujourd’hui pour
inverser la tendance actuelle de la division internationale du travail : le travail rural doit prévaloir sur le
travail des villes, c’est la seule voie de construction d’une paix durable.
Arrêtons de philosopher même si le monde sans
philosophie n’existe pas et allons dire à nos dirigeants que nous voulons jouer
notre partition dans la construction de la paix dans la région de Mopti, au
Mali, en Afrique et dans le monde.
SDF Source: Le Canard de la Venise
la vraie Venise, (Mopti étant la Venise du Mali) |
Le 13 novembre dernier, le monde entier était stupéfait
d’apprendre des attaques terroristes à Paris, la capitale française. Une
semaine après (c’est-à-dire le 20 novembre), c’est Bamako, la capitale malienne
à mille lieues, qui est frappée à travers une prise d’otages à l’hôtel Radisson
Blu. Les bilans sont lourds. Si à Paris, les ennemis de Dieu ont ôté la vie à
130 personnes et des centaines de blessés, à Bamako, le bilan est de 21 morts
et 7 blessés.
Les fanatiques religieux
ont frappé fort. En l’espace d’une semaine, deux attaques sanglantes à Paris et
à Bamako. Deux peuples attaqués par le même ennemi. Ce 13 novembre 2015, la
France et le monde entier étaient sous le choc de l’horreur des attaques
terroristes de la bande d’Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attaques
de Paris. Une semaine après, le projet funeste des djihadistes est projeté sur
la capitale malienne. Ce vendredi 20 novembre, tôt le matin, l’hôtel Radisson
est attaqué par des hommes lourdement armés qui prennent en otage des clients
de l’hôtel. Les assaillants au nombre de deux ou trois, selon les premières
versions, seraient arrivés à bord d’un véhicule muni d’une plaque diplomatique
et ont ouvert le feu. Les occupants de l’hôtel sont estimés à près de 170
personnes. Craignant le pire, toutes forces (policiers, gendarmes et
militaires) sont mobilisées. Elles sont aidées par les forces onusiennes,
françaises, américaines pour venir à bout des forcenés qui, dans leur folie,
ont exécuté des otages.
L’union sacrée
indispensable
Le mode opératoire est
identique. Armés de fusils d’assaut, les assaillants font irruption et tirent
sur tout ce qui bouge. Objectif dans tous les cas, faire le maximum de victimes
et créer la panique générale au sein des populations.
Depuis janvier 2013,
date de lancement de l’opération Serval, la France et le Mali sont en guerre
contre le terrorisme international. Cette opération de l’armée française avait
permis de stopper l’avancée des djihadistes vers la capitale Bamako et sauver
le Mali. Cette même opération a permis avec l’appui des Fama, des forces
tchadiennes et onusiennes de chasser du territoire la horde de combattants
d’Iyad Ag Ghaly, du Mujao, d’Aqmi etc. Un coup dur pour les forces
obscurantistes qui voyaient déjà notre pays, le Mali devenir le premier état
islamique, totalement sous leur contrôle. Iyad Ag Ghaly et ses alliés n’ont
jamais avalé cette bérézina, à eux infligée par la France, les forces maliennes
et leurs alliés et qui a mis fin à leur projet machiavélique . Plus que jamais, les destins de ces deux
nations sont scellés et résident dans leur ferme volonté de lutter et de
vaincre le terrorisme sous toutes ses formes. Comme le disait François Hollande
lors dans son discours devant la Fondation Chirac : « les terroristes veulent
semer l’effroi, unissons-nous. Ils veulent voir la vie s’arrêter, alors vivons
! Vivons pleinement ».
Daouda T. Konaté Source: Le Challenger
Tous les prophètes des religions révélées inscrivirent en
lettres d’or le premier commandement d’Allah dans la mémoire collective des
croyants. Ici au Mali, les incrédules foulent aux pieds toute parole divine.
Une fois de plus, le sang coule à Bamako, au Radisson Blu, sous la houlette de
deux fils de Satan au nez et à la barbe de l’autorité d’un vaste riche
territoire immense de sa déshérence depuis 2012.
Ce vendredi noir, 20
Novembre 2015, à capella, les coqs réveillent les muezzins. Petit à petit, un
brouhaha indescriptible étouffe lentement le calme nocturne et le gazouillement
des oiseaux diurnes de divers espèces rares de la capitale du Mali.
Pendant que les premiers
rayons du Soleil chassent naturellement la pénombre, un oiseau de mauvais
augure survole à tire d’ailes Hamdallaye Aci 2000. Avec précision, le rapace
atterrit aux environs de 06 h devant l’entrée principale de l’hôtel Radisson et
prend comme par enchantement la forme d’une voiture diplomatique. Est-ce vrai ?
En tout cas, les terroristes ouvrent le feu. Les détonations retirent des bras
de Morphée les clients lève-tard du palace.
En ce jour saint, les
Maliens, à peine remis de leur sommeil et, subsidiairement, de l’attaque du
bar-restaurant La Terrasse il y a de cela huit mois, la prise d’otages
dans un l’hôtel huppé de Sévaré quelques semaines plus tard et tout récemment
l’attentat à la gare routière de Sogoniko, les paisibles Bamakois devinent
alors avec stupeur, par voie de presse, le crépitement d’armes automatiques et
de guerre à l’hôtel Radisson Blu.
Ce matin-là, en deux
temps trois mouvements bref, deux mécréants neutralisent facilement les
éléments sans doute endoloris du service de sécurité. Ils pénètrent avec fracas
dans l’hôtel sans coup férir. Leurs armes, toujours au poing, crachent sans
discontinuer de la braise ardente, mortelle à tous les coups. En un clin d’œil,
ils mettent tous les clients et l’ensemble du personnel aux pas. Ensuite, c’est
l’accalmie avec à la clé trois cadavres d’entrée de jeu. A l’intérieur,
d’autres personnes allongent la liste noire d’innocentes victimes.
Alertée, l’autorité
envoie ipso facto les meilleurs éléments des forces de sécurité et de défense.
Sur place, c’est la débandade avant l’arrivée, en guise de renfort, des
éléments de la Minusma, de la France et du gendarme du monde, les États-Unis
d’Amérique.
Enfin, bref ! Les
éléments de la fameuse Force spéciale du Mali, les meilleurs parmi leurs pairs,
épaulés par des policiers de choc, des gendarmes aguerris et des soldats à
peine requinqués, affirment les langues pendues, (au total plus d’une centaine
d’hommes de tenue) arrivent aux environs de 07 h sur le lieu du crime,
lourdement armée mais dépourvus de matériel didactique. Pour la circonstance,
ils ne détiennent pas même le plan de l’hôtel Radisson Blu, à fortiori une
sonde, ce radar indispensable pour le repérage des impies lorsqu’ils se
barricadent dans leur dernier retranchement. Qui plus est, ils savent à peine où donner de la tête. Leurs
chefs courent, par-ci, par-là, pour collecter, de-ci, de-là, des informations
peu hétéroclites. Plus grave, ils ignorent le nombre exact de mécréants qu’il
faille mettre hors d’état de nuire à l’intérieur du lieu du sinistre. C’est le
flou artistique dans ce milieu qui leur est hostile faute d’exercice, d’entrainement
pour ce genre d’opération périlleuse.
N’eût été le guide
éclairé du maître d’hôtel du jour, il serait difficile aux éléments de la Force
spéciale du Mali d’investir le palace des nantis venus d’ailleurs. Ce jour-là,
il fallait les voir progresser pour se rendre compte que cette force-ci manque
cruellement de ressources humaines en matière de prise d’otages. A preuve !
D’emblée, ils lambinent pendant des heures avant de donner l’assaut.
Plus grave, une demi
journée, plus précisément 10 h d’horloge leur furent nécessaires pour enfin
parader en héros. C’est ce que l’autre appelle «faire de la récupération». Là
où les diligents éléments des forces amies regagnent discrètement leur base en
bons hommes de métier : mission accomplie sans la moindre bavure !
En réalité, le travail
assez bien fait après plus d’une vingtaine de morts –abattre deux mécréants,
seulement deux brebis égarées- relève de quelle force ? Celle de la Minusma sur
la touche, des Maliens, des Gia ou du redoutable groupuscule de la perspicace
Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) de la France,
venus spécialement du Burkina Faso -si loin- pour soulager tout les Maliens et
les étrangers en une petite heure ?
En tout cas, les
éléments de la force dite spéciale du Mali n’avaient en face d’eux que deux
mécréants hardis qui les tinrent en respect, presque en échec, pendant une demi
journée. C’est très grave. Surtout lorsqu’il s’agit de cautionner sans
sphincter que la mort en règle des deux terroristes découle de leur bravoure et
leur savoir-faire. Certainement, il n’est est rien.
En tout cas, tout va se
savoir. Car, la salive va bientôt couler à flots pour que personne n’ignore ce
qui se dit tout bas au grin: «IBK travaille en toute confiance avec de très
nombreux médiocres». Les reconnaît-il ? Que non !
Mais, d’où viennent donc
ces deux mécréants qui tuèrent froidement pour rappeler la présence discrète de
terroristes dans la capitale du Mali, le Sahel ? Au nom de quel dieu, ces
taciturnes massacrent-ils des croyants d’autres religions outre que celle des
adeptes du culte de Satan, le grand maître de l’Enfer ?
Toutes les religions
révélées édictent aux croyants d’observer et faire observer scrupuleusement le
premier commandement du Tout-Puissant, l’Unique, le Maître de la Terre et de
l’Univers : «Tu ne tueras point». Les fils de Satan s’en fichent éperdument.
Au grand malheur des
Maliens…
Source: Le Témoin
A LA PROCHAINE ! |
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